L'éducation pour la santé,
un outil au service de la promotion de la santé
L’éducation pour la santé tend à valoriser l’autonomie, le bien-être, la responsabilité individuelle et collective selon une démarche participative.
Les personnes sont actrices de leur santé.
Les finalités de l'éducation pour la santé
› Permettre l’acquisition, le renforcement, le développement de savoirs (connaissances), savoir-faire (mises en pratique).
› Contribuer à l’apprentissage du savoir-être (compétences personnelles, respect de soi et des autres).
› Développer la résistance à l’emprise de l’environnement (médias, pairs) et la capacité à identifier les soutiens et les ressources locales.
« Les compétences psychosociales sont la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. Elles ont un rôle particulièrement important à jouer dans la promotion de la santé dans son sens le plus large.
Quand les problèmes de santé sont liés à un comportement, et ce comportement lié à une incapacité à répondre efficacement au stress et aux pressions de la vie, l’amélioration des compétences psychosociales pourrait être un élément influent dans la promotion de la santé et du bien-être, les comportements étant de plus en plus impliqués dans l’origine des problèmes de santé. » (OMS, 1993)
L’éducation pour la santé ne se résume pas à la transmission d’informations. Celle-ci est nécessaire mais non suffisante pour engager des changements de comportements.
La connaissance/conscience d’un risque ne suffit pas à changer un comportement. C’est pourquoi il est important de travailler sur les compétences psychosociales dans les projets.
Dans l'intervention en éducation pour la santé, cela implique de :
› Respecter le choix des personnes.
› Accroître l’autonomie, la capacité à faire des choix favorables à la santé en développant les connaissances et les compétences.
› Se garder d’imposer des comportements prédéterminés.
› S’abstenir de culpabiliser sur les choix préjudiciables à la santé.
› Laisser la liberté aux personnes de ne pas participer (droit de se taire).
› Respecter les différences (culturelles).
› S’abstenir de tout jugement moral.
› S’attacher à mettre en œuvre des actions visant à réduire les inégalités sociales.
Sources :
« Les compétences psychosociales , état des connaissances scientifiques et théoriques » (santepubliquefrance.fr),
« Les compétences psychosociales auprès des enfants et des jeunes » (normandie-ars-sante.fr)